Guerre

Publié le par Louloute

Je vis sur fond de guerre de Sécession (voir mes lectures au post précédent) et j'en arrive à me poser pas mal de questions (peu structurées) sur la guerre.
Déjà, interrogation féministe : la guerre n'est-elle pas le fait uniquement des hommes ? Les femmes au pouvoir déclareraient-elles des guerres ? Est-ce une nécessité de l'être humain ou une marque du passé bientôt abandonné par nos sociétés modernes ? Au cours de mes études, on nous a fait que constater que malheureusement la guerre est toujours vecteur d'activité et de relance de l'économie... Les hommes politiques ont-ils ces considérations à l'esprit ? Elles motivent p-e leurs décisions, mais je ne veux viser personne hein... pas même les assoiffés de pétrole...
Et puis il y aussi la question de transfert. A travers le récit (passionnant vous dis-je!), on se demande toujours "et moi ?". La guerre révèle-t-elle les plus bas instincts de l'homme ? On a vu des courageux plein de morgue devenir lâches au son des fusils... et des lâches se révéler.
Qui aurai-je été ? Quelle part de courage, de lâcheté, de peur,  cache-t-on tous au fond de nous même ? Peut-on de même juger en dehors des temps de guerres ce que les hommes ont fait ? On exécutait les déserteurs, mais après la seconde guerre mondiale, on a demandé au cours de procés des explications sur les attrocités commises par certains militaires, ils n'ont su que répondre qu'ils exécutaient les ordres. Punis pour avoir désobéi, punis pour avoir obéi...
On chante les louanges des résistants mais pour beaucoup ce n'était que des "planqués" qui avaient oublié leur sens de la patrie et de l'honneur. Mon grand père était résistant mais s'il avait été collabo? On a tondu les femmes françaises qui avaient couchés avec l'ennemi... l'expiation aide sans doute à faire le deuil d'une guerre où personne n'a jamais les mains totalement blanches.
Moi je pense aussi au brave soldat américain, venu se faire tuer sur nos plages normandes... qui ont apporté chocolat, bas, chewing gum et qui sont parfois repartis avec les "fiancées", filles allemandes ou françaises...
La guerre ne trouve aucune justification, aucune motivation plausible à mes yeux.
Comme disait JJ Goldman : mais qu'on nous épargne à toi et moi aussi longtemps, d'avoir à choisir un camp....

Publié dans quotidien

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