Je suis venue te dire...

Publié le par Louloute

De l'autre côté de la barrière, ce n'est pas plus simple. Etre celui qui dit stop, être celui qui prononce le mot fin. Rompre sans larmes et sans douleur, du moins tenter. Pas de haine envers l'autre, pas de colère ni même de reproche, juste envie de s'arrêter par manque évident de passion, par manque cruel d'engouement. Alors faire du mal, être contraint de blesser l'autre, parce qu'il vaut mieux maintenant que dans 6 mois mais qu'il aurait mieux valu il y a trois semaines.
Dire des mots creux, dire des mots vides, vides de sens pour celui qui les entend. Parce qu'avec soi-même, c'est clair, c'est simple, c'est limpide. On est d'ailleurs tellement d'accord avec soi qu'on a du mal à trouver les paroles justes pour l'autre. Celles qui seront constructives, celles qu'il ne retournera pas (trop) dans sa tête le soir. Celles qui sonneront sincères.
Se sentir un peu égoïste en fait, agir pour soi, pour son propre bonheur, pour se protéger. Pour être honnête aussi, entière, vraie, franche. Pour conserver le respect de l'autre, sa confiance même si cela n'a plus vraiment d'importance. Tenter d'éviter les clichés mais les dire malgré tout. Le "ce n'est pas toi mais moi". Mais c'est vrai. Ce n'est pas toi mais moi. Puisque c'est moi qui part et qui te laisse. Le fameux "restons amis" et c'est vrai, restons amis, je me sentirais moins mal en te proposant de l'amitié là où tu réclames de l'amour. Mais offre-t-on du pain à un assoiffé ?
Et puis te regarder partir, ne même pas avoir envie de courir. Se dire qu'on l'aime beaucoup, qu'on l'aime énormément, qu'on l'adore. La différence s'appelle l'amour. Penser à son avenir, ne pas ressentir d'inquiétude, voire une certaine béatitude. Se retrouver soi, n'avoir de nouveau que soi-même à aimer et sentir un sentiment de bonheur s'installer, comme une légéreté nouvelle et retrouvée.
Etre de nouveau seule et laisser le vent de la liberté courir entre ses doigts...

Publié dans Amour

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V
Louloute, un seul mot: Magnifique!
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L
<br /> <br /> De même, un seul mot : Merci<br /> :-)<br /> <br /> <br /> <br />
A
si j'étais venue plus souvent sur ton blog, j'aurai compris...excuse moi je n'ai pas su être là quand il le fallait. gros bisous a très bientôtaurélie
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L
<br /> Hé bichette, je trouve que tu te culpabilises pour des choses qui n'existent pas, tu sais les ruptures on les gère toujours seule au final<br /> Et puis tu as tjrs été là tu sais, pas une semaine sans mail ou un coup de fil.<br /> T'es une vraie copine :)<br /> <br /> <br />
E
ce sont des moments qui arrivent, mais au moins tu le dis...fut un temps bah la p'tite elo elle prenait la fuite!!!!! puis apres elle a causé! mais bon...enfin...maintenant t'es de nouveau avec la liberté ;-)bisous, ELodie
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L
<br /> On commence toujours par fuir, c'est plus simple :)<br /> Maintenant, il est libre Max, heu... elle est libre Louloute !<br /> <br /> <br />
A
Ce n'est jamais simple de rompre... Le "c'est pas toi c'est moi" reste quand même asssez vrai dans la plupart des cas... Le "restons amis" est une énorme connerie selon moi... mais tu n'es pas moi donc c'est à toi de voir...Je te fais confiance, tu vas très vite rebondir...
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L
<br /> Oui, comme une balle de ping pong :)<br /> <br /> <br />
S
Magnifique... J'ai déjà bien vécu ce moment mais n'aurais jamais pu l'écrire aussi justement.
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L
<br /> Merci Suzie, toi même écrivant très bien, ton commentaire me va droit au coeur :)<br /> <br /> <br />