Paris again
Donc tout ça pour vous raconter mon week end so parisien ! Que les esprits se calment tout de suite, rien dans cet article ne contient une quelconque évocation du "changement" possible dans ma vie. Vous voulez me porter la poisse ? Non mais! L'affaire est assez délicate comme ça !
Bref, en attendant j'ai pris mon petit train vendredi soir, direction la capitale. Comme d'habitude, arrivée sur place j'ai ressenti cette sensation incroyable qui me fait dire encore et toujours que je veux vivre dans cette ville !!! J'ai ensuite rejoint B. à son appart. Encore mal remis d'une soirée picole de la veille où il s'était fait volé sa montre (l'alcool c'est mal, voyez !) nous avons oublié l'idée d'aller faire la fête sur une péniche pour se rabattre sur un petit japonais, quartier de l'Opéra comme d'habitude, histoire de me rappeler la belle époque (enfin les 3 mois) où je bossais sur Paris. Alors, quand on vous dit spécialité nouilles, c'est pas du flan pour touristes ! Nous avons tous les deux déclarés forfait devant nos assiette, enfin plutôt nos bols !
Nous sommes ensuite rentrés dormir, et en bons stagiaires épuisés de la semaine, nous avons émergés le lendemain à midi et quelques.
Après-midi audacieuse puisque nous avons tenté d'aller à la Tour Eiffel. Si si, un samedi aprem. Pas la peine d'essayer d'entendre parler français, c'est juste pas possible. Et puis bien sûr il s'est mis à pleuvoir. Mais pas franchement, genre une goutte, et puis deux, et puis non en fait, juste le temps de faire des photos pourries (ben oui, sans soleil c'est pas le pied!) mais en fait si. Genre d'un coup, genre grosse averse. Du coup, nous nous sommes rabattus sur la première station de métro et avons tenté de rejoindre un "petit" salon de thé rue de Rivoli. Comme je ne l'ai pas encore testé car à la vue de la file d'attente nous avons renoncé, je ne le citerais pas, mais si des parisiens reconnaissent l'enseigne, dites-moi ce qu'il vaut ! Un bar plus accessible nous a donc ouvert ses portes et là j'ai connu le bonheur parisien là aussi de payer 5 euro pour un jus de poire.. Sont-elles en or ces poires ?
Puis nous sommes rentrés et des amis à B. sont venus pour l'apéro, qui devait se transformer en restaurant (là aussi prestigieux, là aussi que je ne citerais pas car je ne l'ai pas testé) qui s'est finalement transformé en pizza mangée sur le pouce, histoire d'absorber le trop plein d'alcool (soit 3 verres pour moi). Un petit mot spécialement pour Dorian et Amélie d'ailleurs, qui se sont avérés des gens incroyablement gentils et avec une histoire qui ressemblait étrangement à une autre bien connue. Nous avons ensuite tenté d'aller en boite. Grande nouveauté pour moi : prendre le métro à une heure et quelques du mat' avec une bande de mecs dans un état pas net net... Mais la soirée a tourné court puisque deux boites nous ont refusés car l'un d'entre nous avait "l'air un peu fatigué". Concrètement : il voyait un peu beaucoup des petits lutins roses :-)
C'est pourquoi nous avons préféré prendre un taxi et rentrer...mais là aussi les choses ne se sont pas déroulées comme prévu puisque le chauffeur à qui nous avons simplement posé la question suivante : "gare d'austerlitz, c'est de ce côté ci ?" a littéralement pété un câble jusqu'à nous jeter de son taxi comme si nous avions remis en doute sa capacité à se diriger dans Paris... Sympa cette soirée, vraiment ! Nous en avons trouvé un autre (de taxi) où le chauffeur était juste dépressif et avait mal au dos. Et nous sommes enfin rentrés... Inutile de préciser que le lendemain a été beaucoup plus calme, sur un mode dodo, dvd et repas tranquille.
Je suis rentrée dimanche soir sur Tours, parce que non vraiment, ils sont fous ces Parisiens !